2011, peinture acrylique pure sans support 150 × 60 cm.
Après avoir réalisé un mannequin/patron d’un bleu de travail en polyane, celui-ci est recouvert de plusieurs couches de peinture au pinceau pour enfin l’enlever de son support à la manière d’une mue, les traces des coups de pinceau se retrouvant à l’intérieur. J’essaie ici de considérer le vêtement comme une seconde peau et de montrer que sous le côté souvent impersonnel de la production ouvrière (l’extérieur lisse de mon bleu de travail), l’humain est présent à l’intérieur de l’habit de travail (l’intérieur avec les traces des coups de pinceau comme trace de la chair).